Saturday 4 January 2014

Château Qanafar 2010 Rouge



Wine of the Week: Château Qanafar 2010 Rouge.

There are moments when, overwhelmed by emotions, you lose control and you smoothly slip into a little instance of happiness… Sometimes, you even shed a tear when you receive a bouquet of flowers, or when you watch the end of a corny love movie. Everything stops, for an instant, and it just feels good!
One evening, I sat at a table at The Hangout, in the red room facing the cellar. I ordered a beef rib, rare, a piece for two that I like to devour alone.
I was familiar with Qanafar 2009, a blend that is quite classical in Lebanon: Cabernet-Sauvignon, Merlot and Syrah. So I decided to open a Qanafar 2010, I hadn’t tasted it yet and its novel blend of only Merlot and Syrah intrigued me. 
Three bites of meet and two sips of wine (or maybe a bit more) and I am overwhelmed by emotions. The fruit, red and dense with a dominant of black current; the tannins, still drying but pleasant; the spicy oak notes and the alcohol all paired so perfectly with the marbled meet… I immediately sent an enchanted message to Eddy Naïm to thank him for the happiness his wine and that beautiful piece of meat procured me!

Seekers of thrill and ephemeral pleasures, devour Qanafar 2010!


* Vin de la Semaine: Château Qanafar 2010 Rouge. 

Il est des moments où l’émotion vous submerge, vous perdez le contrôle et vous vous laissez glisser confortablement vers un petit instant de bonheur... Des fois, vous vous surprenez même à verser une larme quand vous recevez des fleurs, ou quand vous regardez la fin d’un film d’amour à l’eau de rose. Alors, tout s’arrête et ça fait du bien !
Un soir, je me suis assis à une table du Hangout, dans la chambre rouge, en face de la cave. J’ai commandé une cote de bœuf, bleue comme je l’aime, pour deux personnes mais que j’ai plaisir à dévorer seul…
Je connaissais la qualité du Qanafar 2009, un assemblage devenu assez classique au Liban, Cabernet-Sauvignon, Merlot et Syrah. J’ai donc décidé de m’ouvrir le 2010, que je n’avais pas encore goûté et qui m’intriguait de par son assemblage inédit de Syrah et de Merlot uniquement.
Trois bouchées de viande et deux gorgées de vin plus tard (ou plutôt l’inverse !) et c’est le trop plein d’émotion qui s’empare de moi. Le fruit, bien rouge et dense, très cassis, les tannins encore asséchants mais agréables, les notes épicées de bois grillé et l’alcool se mariaient si bien à cette viande persillée … que l’émotion me fit saisir mon téléphone pour envoyer un message enivré à Eddy Naïm, lui faisant part du bonheur que je ressentais à boire son vin sur la pièce de bœuf…
Amateurs d’émotions fortes et de bonheurs éphémères…Dévorez Qanafar 2010 !